Les armes
• Le katana est le sabre qu’utilisaient les samourai. Aujourd’hui, leur fabrication est réglementée par le gouvernement japonais en termes de qualité et de quantité. Ceux-ci ne sont aujourd’hui utilisés que pour le iaido. Pour les kata de kendo on utilise parfois, lors des démonstrations, des sabres équipés des lames factices non tranchantes appelés habiki .
• Le shinai est un sabre composé de quatre lattes de bambous attachées entre elles. Le shinai représente le katana et à ce titre est sensé posséder un tranchant, la partie opposée au fil (tsuru) qui maintient l’assemblage du shinai. Les coups valables doivent être portés avec ce tranchant correctement orienté. La longueur et le poids du shinai varient avec la catégorie (homme/femme, enfant/adolescent/adulte) du pratiquant.
Dans la pratique à 2 sabres (nito) le combattant utilise 2 shinai de longueurs différentes. Il existe également des shinai en matériaux composites (fibre de carbone). Plus résistants, ils nécessitent moins d’entretien que les shinai en bambou. Le shinai doit être, dans un souci de prévention des accidents, correctement entretenu. Pour cela il doit être inspecté avant chaque utilisation et si besoin, démonté afin de poncer ou de changer une lame abîmée.
• Le bokuto ou bokken est une version en bois du katana. D’aspect, il est plus proche de ce dernier que le shinai. Il était autrefois utilisé pour l’entraînement, mais il a aujourd’hui été remplacé par le shinai. Le bokuto reste toutefois employé pour l’exécution des kata.
L’armure – Le Bogu
Le bogu est l’armure protégeant principalement les parties du corps visées et limitant ainsi, tout comme le shinai, les risques de blessures lors de l’entraînement ou des combats.
Les parties souples de l’armure sont faites de tissus de coton rembourrés et surpiquées, renforcées par des pièces de cuir (le plus souvent de daim), le tout teinté indigo.
La grille du men (mengane) est réalisée en métal (duraluminum , titane etc.).
Le do est fait en fibre de verre ou, pour les meilleurs bogu , en lattes de bambou, recouvertes de cuir voire de peau de raie (galuchat). Il est également laqué.
Il se compose des éléments suivants :
Le men – Le casque
Le masque pourvu d’une grille métallique couvrant le visage et la tête, les épaules et la gorge.
Les kote – Paire de gantelets
Gantelets protégeant les poignets et une partie des avant-bras.
Le do – Le plastron
Le plastron protégeant le ventre au niveau des côtes et qui remonte sur la poitrine.
Le tare – Le tablier
La protection couvrant le bas-ventre et le haut des cuisses.
La tenue du pratiquant
Les vêtements traditionnels sont le hakama (pantalon plissé) et le keiko-gi (veste). En coton (mais aussi en matières synthétiques) ceux-ci sont généralement de couleur indigo . Les extraits végétaux utilisés pour la teinture ont des propriétés styptiques . Des tenues de couleur blanche sont utilisées pour des raisons économiques (enfants) mais aussi pour symboliser la pureté de l’esprit (cette tenue est le plus souvent portée par certains maîtres, des femmes, des pratiquants du dojo de la police impériale etc.).
En kendo le grade du pratiquant n’apparaît pas sur ses vêtements. En revanche le nom du pratiquant, ainsi que son dojo ou club d’appartenance, sa ville ou région ou pays sont inscrits sur le zekken qui se porte sur le tare . Cette identification est retirée lors des passages de grades.